Ce Nocturne compte cinq mouvements, dont un dernier que, personnellement, je nomme : « cheveu sur la soupe ». C’est une musique écrite dans le but de créer des images mentales. (Je lis beaucoup de livres, ce qui est une façon de rêver.) Ce nocturne illustre mon addiction aux rêves.
Si je compose de la musique : c’est pour renforcer le lien entre mes oreilles, mon cœur et ma guitare. Le renforcement de ce lien profite à toutes les œuvres que je joue, les miennes, comme celles des autres. Grâce à ce travail, je ressens mieux les courbes de la musique. Ainsi je m’approche de mon but : savoir exprimer la musique, ce langage qui unit les hommes.