Auteur/autrice : admin

PDF: Jean-François Delcamp – Respirations opus 20
PDF: Jean-François Delcamp – Suite Brestoise opus 21

– Respirations, op. 20 : Eleições, Îles de Glénan, Trois et deux.

– Eleições opus 20, une composition en hommage au plaisir de vivre ensemble

– Iles de Glénan.
Un bon vieux Mi mineur, accompagné de sa dominante chérie (SI), et c’est le bonheur.
Dans cette pièce, il y a essentiellement le son d’un accord et de ses résonances. Le Finistère nord connait les forts courants de la mer d’Iroise. Pour moi, aller naviguer dans l’archipel de Glénan, dans le Finistère sud, c’est comme aller dans un havre. Aller naviguer dans un lieu où la mer s’apaise, après avoir franchi le chenal du Fromveur, celui Four, puis le Raz de Sein. Cette pièce est dédiée au concertiste Enno Voorhorst.

– Suite Brestoise, opus 21 : Roches – Gwerz – Arc-en-ciel – Gigue – Saltarelle.

PDF: Jean-François Delcamp – Huit valses opus 19

Valse polyglotte.
Une valse qui fait référence au « Moqueur polyglotte », l’oiseau sur la photo du début de la vidéo. Et puis c’est un oiseau qui imite le chant des autres, il parait qu’il est même capable d’imiter l’alarme d’une voiture. Comme moi dans cette valse, où je cite un bout de phrase de Maurice Ravel.

Valse du Guelmeur.
étant seul à la maison, je me suis installé dans l’entrée et j’ai fait ma prise de son avec la réverbération naturelle de l’entrée. A Brest, j’habite le quartier du Guelmeur, d’où le nom donné à cette valse. Cette valse est dédié à Yvette Stéphant, une amie kayakiste du club de Plouhinec. Ensemble nous avons navigué à Belle-île, Yvette nous a fait découvrir de petits recoins délicieux que seuls connaissent les habitués.

Valse des souris grises.
commencée avant déjeuner, terminée après. Ensuite une seule prise, et hop c’est dans la boite !

PDF: Jean-François Delcamp – Opus 14, 15, 16, 17
PDF: Jean-François Delcamp – Deux études vénéneuses opus 18

Deux pièces brèves, Op. 14 : Danse dédiée à John Montes, Les petits pas du canard content.
– In memoriam Daniel Friederich, Op. 15
– Feunteun-Aod, Op. 16
– Reflets changeants, Op. 17
– Deux études vénéneuses, Op. 18

Danse dédiée à John Montes
elle est très cool cette danse, avec un petit côté slave. Elle est praticable par le troisième âge, voire le quatrième, sans problème.

Les petits pas
ici je joue sans ongles, grâce à ma guitare, je peux enfin m’imaginer en canard content. C’est de la musique des années 1920, quelque chose comme ça.
Style rétro, je veux dire.

In memoriam Daniel Friederich
depuis 1977, j’ai le privilège de jouer cette guitare pour gaucher, modèle « Récital », que Daniel Friederich a bien voulu construire pour moi. Ses guitares ont servi merveilleusement et serviront encore grand nombre de guitaristes et de compositeurs.
J’ai inclus beaucoup de cordes à vide dans mon petit hommage, ces six notes, toutes simples, sont comme la signature de la guitare.

J’avais été rendre visite à Daniel Friederich pour changer les frettes de ma guitare qui étaient usées. Il avait été surpris de l’usure des frettes, par rapport au nombre d’années d’usage de sa guitare. A l’occasion, il m’avait fait écouté un disque tout récent de Roberto Aussel : il était très fier de ce disque, car il n’y avait aucun effet ajouté à la prise de son. Daniel Friederich avait plaisir d’entendre qu’à travers cette reproduction « haute fidélité », son travail était reconnu et pleinement assumé par le grand Roberto Aussel. J’imagine peut-être que, grâce à ce disque, il pouvait retrouver intact le grand plaisir de revoir Roberto jouant dans son atelier, là, près de lui. Ma Friederich, qui est un modèle « Récital » et non un modèle « Concert », me donne un plaisir toujours aussi neuf et aussi fort, même après tant d’années de jeu. Friedrich est reconnu internationalement comme un des plus grands luthier, je ne peux qu’apporter mon témoignage de simple client ( je ne suis pas un concertiste reconnu) : il a été un grand artisan, toujours à la recherche de l’excellence, autant dans les modèles haut de gamme que dans les modèles moins coûteux. Il a donné du plaisir a des millions d’auditeurs, il a formé de brillants successeurs. Double Merci à ce grand Monsieur, qu’il repose en paix.

Feunteun-Aod : Andante-Moderato, Adagio et Gigue.
Feunteun-Aod (la fontaine de la grève) est un port-abri de la commune de Plogoff (29). Ce port est protégé des vents de Noroît par une haute et longue pointe, doté d’une anse toujours en eau. C’est un endroit que j’aime, comme j’aime toute la côte du Cap Sizun. Que ce soit par la mer, ou par le sentier des douaniers. Ce triptyque était l’occasion pour moi de composer un petit Adagio en 4/4, il y a longtemps que je voulais le faire.

Reflets changeants
Une pièce de guitare dédiée à Jean Drouglazet, un ami kayakiste du sud Finistère.
Ensemble, avec Jean et Pascal, nous avons d’abord fait un tour du Finistère. Puis un tour de Bretagne en kayak de mer. Que de merveilleux moments avons nous passé ensemble. Vive le kayak ! Pour cette musique, je voulais un son plus large, alors j’ai enregistré dans l’entrée. Désolé, j’en ai mis quelques unes à côté.

Deux études vénéneuses
j’ai aimé les musiques des films d’Alfred Hitchcock, en particulier les musiques composées par Bernard Herrmann. Ces deux études vénéneuses sont dédiées à la mémoire de Bernard Herrmann. Je n’atteins pas le merveilleux savoir faire de Bernard Herrmann. Mais je retrouve, en modèle réduit, ce doux-amer, légèrement menaçant qui me plait tant dans ses musiques pour Hitchcock.

PDF: Jean-François Delcamp – Opus 12 et 13

Sous le règne du Do, Op. 12 : Villanesca, La plage de la rue des Pétrels, Chanson du cédrat, Saltarelle du 1er novembre.

Ici, l’accord de la guitare est particulier : la sixième corde est un DO, la cinquième corde est un SOL.

La plage de la rue des Pétrels à Brest
Cette petite plage est comme un havre de nature dans la ville. La plage elle même est décrite dans le passage central qui « lévite » un peu. Je crois que ce qui précède, et ce qui suit, « ne casse pas trois pattes à un canard » , mais …. met en valeur le passage central. Ce passage évoque bien pour moi cette plage, qui semble comme « rescapée » dans un environnement urbain. Je vais souvent au bord de cette plage, quand je vais m’entrainer à l’esquimautage en kayak de mer. Comme d’autres brestois, j’ai un rapport particulier à cette plage. Cette pièce est dédiée à ma femme, parce qu’à partir de la mesure 21, c’est vraiment tendre.

La chanson du cédrat
cette huitième novelette est dédiée au guitariste, compositeur et arrangeur Laurent Cinus. Le cédrat est une sorte de citron, cultivé (entre autres) dans le Cap Corse. Sa culture y a connu un âge d’or au dix-neuvième siècle. Le cédrat se consomme confit, son goût doux-amer peut vous rendre accro. Il se vend aussi sous forme de confiture, ou d’alcool (Cédratine). J’espère restituer le goût doux-amer dans les mesures 25 à 31 (entre 0′ 39″ et 0′ 49″ de la vidéo) qui sont très ambivalentes sur le plan tonal.
Un des gros client des cédrats corses, c’était les harems, oui, oui ! Ces dames, archi confinées, étaient accros aux cédrats confits. Et puis l’empire Ottoman s’est effondré et les harems ont fermé leur portes et le cédrat corse a rapidement périclité. Heureusement pour les gourmands, le cédrat revient un peu depuis une trentaine d’années.

Milonga d’octobre Op. 13
tout en m’efforçant de rester fidèle au rythme et à la structure d’une milonga, je mélange tonalités, styles et ambiances. Cette pièce est dédiée à Alain Bauer.

PDF: Jean François Delcamp – Suite des masques opus 11

1 – Prélude au masque vert,
2 – Allemande au masque blanc,
3 – Sarabande au masque noir,
4 – Menuet au masque jaune,
5 – Bourrée I au masque bleu roi,
6 – Bourrée II au masque orange,
7 – Gigue au masque rouge.

Cette suite m’est venue en une demi journée, sauf le menuet que j’ai ajouté le lendemain. J’ai travaillé sur les différents mouvements en même temps. Je n’avais encore jamais procédé comme ça. C’est à dire que j’ai d’abord conçu les debuts de chaque mouvement, puis je les ai complété ensuite, chacun à son tour.

1/ Promenade, opus 10

PDF: Jean-François Delcamp – Promenade, Opus 10

2/ Réels et imaginaires, opus 10

PDF: Jean-François Delcamp – Réels et imaginaires opus 10

1 – Le caméléon en retard, 2 – La girafe a reçu du courrier, 3 – Danse des ptérodactyles, 4 – Picking du concombre de mer, 5 – Danseurs-visages, 6 – Prélude court, 7 – L’albatros rêve dans le ciel, 8 – Valse des mésanges, 9 – Dans les ramures.

Cette suite pour guitare, composée au printemps 2020, compte 10 pièces s’inspirant souvent d’animaux, qu’ils soient réels ou imaginaires.

1 – Le caméléon en retard
Le caméléon prend son temps (début), il regarde le paysage (petite marche harmonique), le caméléon s’absorbe dans ses réflexions intérieures (passage dans le grave), il réalise que le monde est beau (passage en majeur), … le caméléon se rappelle qu’il a un rendez-vous dans pas longtemps, il prend son élan, et se hâte, ouf il arrive à l’heure ! Tout ça en 1′ 28″ .

2 – La girafe a reçu du courrier
La girafe est de bonne humeur, la girafe ouvre sa boite aux lettres très haut dans l’arbre, la girafe lit son courrier, la girafe n’a pas payé ses impôts et elle s’en balance. La girafe galope pour se dégourdir les pattes, la girafe a une douce pensée. Oui oui c’est vrai !

3 – Danse des ptérodactyles
Un ptérodactyle solitaire survole une terre pauvre. Il pense aux riches terres lointaines. Un deuxième ptérodactyle approche. Les ptérodactyles entament une danse aérienne. Ils se séparent. C’est l’heure de rentrer au nid. Il faut donner à manger aux petits.

4 – Picking du concombre de mer
Un concombre de mer de bonne humeur aujourd’hui. La première fois que j’ai vu des concombres de mer c’était à la fin des années 80, en faisant de la plongée sous marine en faisant de la plongée sous marine en apnée en mer d’Iroise.

5 – Danseurs-visages
Dans le monde imaginaire de Dune, créé par Frank Herbert, les Danseurs-Visages sont des êtres polymorphes utilisés surtout en tant qu’assassins (le plus célèbre est Scytale). Ils sont des créations des Tleilaxu, peuple spécialisé dans la génétique et les manipulations diverses. Un Danseur-Visage est une sorte de caméléon humain pouvant à son gré transformer son apparence et sa voix. Ils sont hermaphrodites et stériles.

6 – Prélude court
Prélude court que je dédie à Mr. Giuseppe Gasparini, tuteur des élèves du forum italophone.

7 – L’albatros rêve dans le ciel
Il me semble que cette pièce exprime la possible solitude des grands espaces.
Cette pièce est dédiée à Geoff, modérateur en chef du forum anglophone.
Geoff qui n’est absolument pas solitaire, bien au contraire. Lui et l’équipe des modérateurs permettent à tous les membres du forum anglophone de dialoguer dans l’harmonie. C’est la mer et le kayak de mer qui m’ont rapprochés des oiseaux. Maintenant que je suis sur la terre ferme, j’ai plaisir à voir souvent des merle, pigeon, mésange bleu, moineau, pinson, pie, geai, corneille, étourneau sansonnet, verdier, rouge-gorge, sittelle torche-pot… et j’en oublie. Je n’ai jamais vu d’albatros qu’à la télé. Mais qui sait un jour peut-être ?

8 – Valse des mésanges
Dédiée à Renoir, ancien modérateur du forum italophone. De temps en temps je vois les mésanges bleues par la fenêtre de la cuisine, quels magnifiques oiseaux !

9 – Dans les ramures
Dédiée à Valéry Sauvage, cette pièce est composée pour guitare renaissance à quatre cordes.

PDF: Jean-François Delcamp – Pendant la nuit opus 9

Pendant la nuit, Op. 9 :
– Tiento de Saturne,
– Le rêve d’une lampe de chevet,
– La voiture tombe en panne.

– Le rêve d’une lampe de chevet
dédié à Arteusian, musicien, guitariste et modérateur du forum italophone. C’est une musique à programme, complétement décousue, je ne sais même pas si ça plaira à quelqu’un. Voila ce que la pièce raconte : la lampe rêve, elle est posée sur l’applique de la fenêtre, elle distingue une lueur au loin, c’est un phare en mer, son faisceau balaye la mer. Un chœur de pingouins entonne un hymne nocturne, alors qu’une barque trouve refuge dans une anse. Cette pièce est onirique (le chœur des pingouins au loin, je crois que j’ai fait fort). N’ayant pas le temps de travailler la pièce, j’ai divisé la pièce en 5 parties. Parties que j’ai collé les unes aux autres avec des fondus. Bref c’est du montage.

– La voiture tombe en panne
dédié à Gianluca Trotta, modérateur du forum italophone. C’est une musique à programme : La voiture roule sur une route de campagne, le paysage défile, le moteur a des secousses, la voiture cale, la voiture repart dans une descente, la voiture aborde une petite côte, la voiture cale, la voiture redémarre, parcourt quelques mètres, et tombe en panne.

PDF: Jean-François Delcamp – Deux pièces tendres opus 7
PDF: Jean François Delcamp – Prélude et Fugue opus 8

Deux pièces tendres, Op. 7
– Chanson de Moky et Poupy, Op. 7
dédiée à ma grande sœur Françoise-Elisabeth Delcamp. C’est mon premier enregistrement en plein air. J’entendais les oiseaux en jouant. Le microphone étant près, nous n’entendons que la guitare.
– Petit rondo, Op. 7
Dédié à mon père et à ma mère qui m’ont offert ma première guitare, au retour d’un voyage en Espagne.

Papier recyclé et fugue, Op. 8
Papier recyclé, Op. 8

Fugue du mois de mai, Op. 8
Enregistrée par Edgar Blanc à qui cette fugue est dédiée. Cette fugue est tendre, dans le style néo baroque. J’ai passé du temps à la ciseler.

PDF: Jean-François Delcamp – Opus 2, 3, 4
PDF : Jean-François Delcamp – Opus 5, 6

Entre 2006 et 2008, j’écris quelques pièces pour guitare :
– Trois jours, Op. 2 : Sunday, Lundi, Mardi.
– Deux tangos, Op. 3
– Deux préludes, Op. 4
– Impromptu, Op.5
– Rue des trois frères, Op. 6 : Rue des Trois Frères, Vieux réveil, Paquet de cigarettes vide, La boutique du magicien distrait.

Passé 2008, je cesse de composer. Jusqu’au premier confinement de 2020, où je ressors la guitare, le papier à musique et le crayon pour composer des pièces que je dédierai à ma famille et a mes ami.e.s.

PDF: Jean François Delcamp – Viviane opus 1

Composée en 1992 pour les concerts du groupe de rock progressif Halloween, Viviane figure dans le CD « Merlin », publié chez Muséa en 1994.
Je me rappelle bien ce que j’avais en tête quand j’ai composé « Viviane » 1992, j’ai pensé à la légende du roi Arthur. Comme dans les tragédies grecques, on y rencontre l’inceste et l’infanticide. Cette époque, celle du légendaire roi Arthur, est marquée par le passage d’anciens dieux à un nouveau dieu. Je me suis fait de petits plaisirs de compositeur ; avec la quinte diminuée (diabolus in musica) et la gamme par ton de Debussy. Cette gamme par ton, comme l’apparition à la même époque du dodécaphonisme, marque la fin du règne unique du système tonal, cette gamme marque un changement d’époque. Pour en revenir au légendaire roi Arthur, j’aime beaucoup le film « Excalibur » de John Boorman, je trouve qu’il dépeint bien ce coté charnière de la légende arthurienne. Selon la légende, Viviane emmena le jeune Lancelot au plus profond d’un très grand lac, ce lac est un « passage » qui permet de rejoindre le royaume merveilleux et caché d’Avalon, l’île sacrée, ultime refuge de la tradition celtique. Cette île, j’en dépeins la perte avec la tonalité de Do mineur, c’est un passage franchement tonal, qui évoque un « paradis perdu ».

En 1996, avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, j’écris « Visions », une série de compositions pour deux guitares et percussions. Cette série, non publiée, est créée au Quartz de Brest, en compagnie du jazzman Jean Luc Roumier et du percussionniste Philippe Di Faostino.